Pourquoi apprendre le wallon ?

Cela peut être dans un esprit passéiste. Il est en effet légitime de s’intéresser au passé et de l’aimer.
Mais on peut surtout cultiver le wallon pour mieux connaître nos racines.

Cet apprentissage peut faciliter la connaissance du français et de son orthographe.

Il peut aussi faciliter l’apprentissage d’autres langues (germaniques par exemple).

Un exemple : le wallon comme le néerlandais place, le plus souvent, l’adjectif avant le nom. Un chien noir ; een zwarte hond ; on neûr tchin.

Mon but n’est pas de réinstaller le wallon dans la vie courante, mais de maintenir et de développer sa pratique là où elle existe encore (souvent grâce au théâtre). Selon moi, il est concevable de maintenir et même d’améliorer sa connaissance passive, c’est-à-dire le comprendre. Ceci est d’ailleurs facilité par la parenté entre le wallon et le français (voir les origines du wallon.